Le ministère du Tourisme a effectué samedi une
tournée touristique dans le sud tunisien a laquelle ont pris part plus
de 20 ambassadeurs et chargés de missions diplomatiques accrédités en
Tunisie.
Etaient présents à
cette tournée aux côtés du ministre du Tourisme Elyès Fakhfakh, les
ambassadeurs de Belgique, du Portugal, du Canada, de Chine, de Russie,
d'Ukraine, de Pologne, de Hongrie, d'Afrique du sud, de Côte d'Ivoire,
du Sénégal, d'Irak, du Liban, d'Egypte, de Mauritanie, d'Iran, ainsi que
les chargés d'affaires de la Palestine, du Yémen de l'Autriche et du
Mali.
Chose
déplorable,aucun ambassadeur des principaux pays émetteurs de touristes
vers la Tunisie n'était présent. On pense à la France, l'Allemagne,
l'Italie, l'Espagne, l'Algérie et la Libye.
Quelque
30 journalistes de la presse étrangère venus de Russie, de France, de
Grande-Bretagne, de Hongrie, d'Italie, d'Allemagne, d'Autriche,
d'Ukraine, de Suisse, de Pologne et d'Algérie, et 20 représentants de
médias nationaux étaient présents
Cette
tournée de promotion du tourisme tunisien en général et du tourisme
saharien en particulier s'est déroulée dans la région du Djérid tunisien
(sud-ouest).
A Tozeur, les
diplomates ont visité les oasis de montagne de Chébika, Midès, Tamerza
et le site de Onk El-Jamal qui a servi de plateau de tournage naturel du
film ''La guerre des étoiles''.
Les
membres de la délégation ont pris connaissance des spécificités du
tourisme saharien à Tozeur qui emploie 50% des la main d'œuvre de la
région.
Le tourisme saharien a connu,
après le 14 janvier 2011, de grandes difficultés ayant causé la
fermeture de 19 hôtels sur un total de 35 unités situés dans le
gouvernorat de Tozeur.
Cette
stagnation de la situation touristique dans la région a causé la perte
d'environ 600 emplois directs et une régression des activités des
professions liées à ce secteur, notamment, l'artisanat.
Le
directeur général de l'Office national du tourisme tunisien (Ontt),
Habib Ammar a indiqué à l'agence Tap que cette tournée vise à promouvoir
«une image sécuritaire stable, notamment dans le sud tunisien».
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