La première session du Festival International du film des droits de
l'homme, consacrée aux films de défense et de promotion des cultures de
la démocratie et des droits de l'homme, se tiendra du 06 au 09 décembre
2012 à Tunis et à Sbeïtla. Organisé parl'association culturelle
tunisienne pour l'insertion et la formation (ACTIF), ce festival a eu le
soutien de plusieurs organisations dont Amnesty International et la
Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme.
Pour cette première édition, le Festival international du film des
droits de l'Homme, qui s'intéresse principalement à la région
arabo-africaine, 38 films (fiction documentaire et animations) dont 13
Tunisiens, seront projetés. Les autres films proviennent de plusieurs
pays (France, Canada, Algérie, Liban, Egypte, Suisse...) abordant tous,
les trois thématiques de cette session : l'immigration, les droits de la
femme et la justice transitionnelle.
Le directeur et le fondateur de cette première session étant le
réalisateur Tunisien Elyes Baccar, a eu l'initiative de lancer ce
festival juste après la réalisation de son film «Rouge parole» qui
aborde le sujet de la révolution Tunisienne.
Les projections des films auront lieu dans 3 salles à Tunis (Le Rio,
la Maison de la Culture Ibn Rachik, la Salle Le Parnasse) et Sbeïtla à
la Maison de Culture de Sbeïtla, et ce à partir de 9h 30 jusqu'à 20h.
Des Workshops aussi seront au rendez-vous à L'ISAMM (L'Institut
supérieur des Art Multimédia de la Manouba), des conférences et des
débats avec les réalisateurs des films après chaque projection.
Le festival comprend 6 sections: le concours officiel des longs
métrages avec six films en lice de Tunisie et d'Europe et le concours
officiel des courts métrages avec 7 films du Maghreb et des pays
européens, en plus des sections "panorama", "rétrospective", "Crossway"
et « projections spéciales».
Des Prix du meilleur long et court métrage, prix du meilleur œuvre
tunisienne et prix du meilleur photographe tunisien seront décernés par
le Jury, composé d'Andrea Khun (directrice du Nuremberg International
Human Right Film Festival), le réalisateur Sander Francken et l'acteur
tunisien Hichem Rostom pour les longs-métrages. Pour les
courts-métrages, le réalisateur et producteur de documentaires Malcolm
Guy, la journaliste et critique de Cinéma Noura Borsali, et le
réalisateur Fathi Doghri.
Selon le comité d'organisation, 90% des films proposés lors de cette
session n'ont pas participé au JCC 2012. Même ceux qui y étaient
présent, ne figuraient pas dans la compétition officielle, à l'instar du
documentaire de Hind Boujemaa «C'était mieux demain, Ya Man Aâch» qui sera projeté le 09 décembre à Sbeïtla à 16h.
La cérémonie d'ouverture aura lieu le 06 décembre à Ibn Rachik à 18h
et la clôture se déroulera le dimanche 09 décembre à 19h au même lieu.
Le prix des billets est fixé à 2 dinars. Cependant, l'entrée est
gratuite à la Maison de Culture de Sbeïtla et à L'ISAMM.
Pour découvrir le programme, cliquez ici.
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